Depuis l’ERIKA et les derniers évènements de mer on parle beaucoup et partout de sécurité maritime. Tout le monde s’y met avec plus ou moins de succès.
Il y a différentes façons de faire :

• une bonne approche, positive, avec des propositions réalistes.
• des interrogations justifiées, avec des solutions, parfois naïves, proposées.

…mais toujours avec la volonté d’améliorer et de faire avancer les choses !
    Par souci d’aller vers une meilleure sécurité en mer et par refus de voir la France accusée d’être le mauvais élève de l’Europe dans le cadre du « Port State Control »(par manque de moyens humains entre autres), certains de nos collègues navigants ou retraités ont décidé de s’investir temporairement dans la tâche de vacataire et ainsi d’apporter leur contribution à l’amélioration des contrôles des navires escalant dans nos ports.
    Alors, quand des détracteurs, en mal de publicité tous azimuts, s’en prennent particulièrement aux Capitaines volontaires (il n’y a pas que des Capitaines, mais aussi d’autres Officiers) en les diffamant, les insultant, avec la volonté apparente de nuire, l’Afcan ne peut que condamner sans équivoque de tels agissements.
    Non, n’importe qui ne peut pas dire n’importe quoi en matière de sécurité maritime, et discréditer ainsi par de simples phrases assassines, le travail dont la rétribution essentielle réside dans la satisfaction du devoir accompli par des « quasi bénévoles ».
Sur les océans, il y a beaucoup de métiers différents, et les hommes sont formés aux spécificités de ces métiers. Seul l’environnement est commun. Ceux qui oublient cette subtile distinction ne font qu’aggraver l’incompréhension générale devant l’étendue des problèmes du contrôle des navires.
Les Capitaines, par leur expérience, ont suffisamment de force de caractère pour ne pas s’arrêter devant une si petite embûche. Ils continueront j’en suis persuadé, et tant que cela sera nécessaire, d’apporter leur compétence pour améliorer la sécurité maritime.

Cdt D. MARREC

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