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"La vie d'abord" par le Commandant Rigolet
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Ce soir du 31 décembre 1971, les retrouvailles familiales se déroulent dans une ferveur intense autour d'un repas de fête. Au cours de nos conversations, j'apprendrai que le chef mécanicien du Maori, un voisin, figure au nombre des disparus, laissant une veuve et deux jeunes orphelines. Cette même nuit, après deux heures de sommeil, je me réveille dans un état d'intense émotion, en pleurs, je secoue ma chère moitié : «Mona, j'ai trouvé !»
Côtoyez le commandant Rigolet à bord de son premier Moth, souffrant du mal de mer sur un sardinier, élève officier sur un cargo, pacha du plus grand pétrolier du monde. Qui mieux que lui connaît les dangers de la mer et la fragilité des hommes ?
Bouleversé par le naufrage du Maori en 1971, qui coûta la vie à 38 hommes d'équipage sur 39, il se promet de concevoir et d'imposer une combinaison de survie qui protège les marins naufragés de l'hypothermie et de la noyade quand chaloupes et brassières traditionnelles sont inopérantes.
Au péril de sa vie, au détriment de sa carrière, le commandant Rigolet expérimente sa combinaison sur lui-même et affronte sans relâche une administration sous influence, les compagnies maritimes étant rétives à payer le prix de la sécurité.
Récit d'un combat exemplaire et désintéressé.
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