08H20 08H21 08H23 08H23 08H26 08H28 08H29 08H30 08H33 08H35 08H36 08H40 08H43 09H07 09H10 09H22 09H25 à 09H30 09H35 à 09H45 09H40 09H50 à 10H02 10H10 10H10 à 10H15 10H15 10H23 10H27 10H28 10H29 10H48 10H50 10H57 à 11H03 |
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Déclenchement "pour exercice" du message sécurité, mode routine sur ASN canal 70. Contact VHF avec CROSSMED canal 16 puis 73. Transmission du message PAN PAN. "pour exercice, pour exercice, navire échoué avec 153 passagers à bord et 40 membres d'équipage. 7 blessés parmi les passagers. Pas de voie d'eau détectée". Déclenchement du signal d'alerte : sirène 2 coups longs + diffusion générale "pour exercice, pour exercice, ne concerne que l'équipage et les membres du plastron, exercice d'abandon". Equipes matériel et passagers au complet. Passagers rassemblés au bar/salon. Equipe de conduite au PC Machine. Equipe sécurité machine au complet. Tous les passagers rassemblés au bar/salon. Ordre de les regrouper dans les deux zones de rassemblement : zone A et zone B. Relevé du plan de sonde de l'ensemble du navire. Pas de voie d'eau. Les deux zones de rassemblement sont au complet. Les 7 blessés sont regroupés dans la salle de jeux enfants avec l'infirmière. Equipe sécurité pont au complet. Constatation : navire échoué droit, du couple 100 au couple 150. Transmission à CROSSMED pour exercice du message SOPEP de notification initiale (annexe N°1). Les 7 blessés sont prêts à être hélitreuillés. Les passagers et l'équipe passagers sont équipés de brassières. Descente de 55 passagers dans le garage. Mise à l'eau du rescue-boat avec 2 membres d'équipage à bord. Contact CROSSMED et transmission message de notification initiale. (DO 80 m3, FO 530m3, huile 25 m3, TE 4,50m. Diffusion par l'OSC ARAGO (coordinateur sur zone) d'un message de situation. Transfert des 7 blessés sur le pont. Premier hélicoptère en présentation. Dépose à bord, par hélico de la Sécurité Civile, d'un plongeur, d'un médecin et d'un assistant Hélitreuillage par hélico DRAGON 34 (Sécurité Civile) d'une civière vide et d'un blessé en position assise. Vidange en fictif du Peak AV. Dépose à bord d'un plongeur et hélitreuillage de 3 blessés par hélico HELIMER MEDITERRANEO (Sasemar). Hélitreuillage d'un blessé. Mise à l'eau de l'embarcation Td N°5 Hélitreuillage d'un blessé. Embarquement d'un patron et de deux brigadiers dans l'embarcation. L'embarcation se présente à la porte de bordé Diffusion de l'ordre d'évacuation du navire : 4 coups longs de sirène et diffusion générale : "pour exercice, pour exercice, ne concerne que les membres du plastron, appel aux postes d'abandon". Début d'embarquement de 47 passagers. Fin de l'embarquement des 47 passagers. L'embarcation s'écarte du navire. L'embarcation fait route vers le port de SETE. débarquement des 23 journalistes sur le remorqueur "LUBERON" via la porte de bordé. |
11H14 à 11H23 11H32 à 11H54 11H55 à 12H05 12H06 à 12H17 12H20 à 12H22 12H30 à 12H38 12H50 |
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évacuation de 40 passagers sur la vedette "Marius OLIVIERI" de la SNSM. La
vedette fait route sur SETE pour revenir faire un deuxième voyage. dépose à bord de l'équipe EEI (Equipe d'Evaluation Intervention) par hélico Super Frelon. Remontée de la rescue à bord. transbordement de 15 passagers sur la vedette espagnole "SALVAMAR SIRIUS de PALAMOS". transbordement de 20 passagers sur la vedette "SNS 242" transbordement de 4 passagers sur la vedette PM101 "Demios". transbordement de 20 passagers sur la SNS 062 "Marius OLIVIERI". Tous les passagers du plastron ont évacué le navire. Arrivée des derniers passagers à quai à SETE (Marius OLIVIERI). |
14H12 14H21 14H30 14H36 14H40 14H36 à 15H30 15H43 15H55 16H00 16H55 17H00 17H45 |
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Machine parée à manoeuvrer Déséchouement effectué par le "MEROU" à l'aide de deux aussières du bord passées en patte d'oie par les deux chaumards latéraux. Travail effectué par l'équipe de l'EEI Remorque larguée Dérapé. Contact avec cellule de crise pour autorisation remorquage par le "MEROU". Navire considéré sans énergie. Dérive au SW d'environ 2 nds, par vent de NW 25 nds. 2 essais infructueux de prise de remorque par l'avant à l'aide d'un va-et-vient. 3ème essai avec l'aide d'un membre de l'équipage du "MEROU" transféré à bord. Le va-et-vient est maillé, mais la remorque file à l'eau et s'engage dans les hélices du "MEROU". Arrêt des opérations décidé par le Cdt de l'EEI. Récupération de l'embarcation Td N°5 sur rade. FIN DE L'EXERCICE (FINEX) décidé par le Directeur de l'Exercice. Mis en route en direction du port de SETE, sur les conseils du Pilote. TPLM. Amarré Td à quai au poste G3. |
Le comptage des passagers évacués n'a pas été facile. Il faut absolument compter les passagers un
par un avant de les envoyer sur la zone d'évacuation (ici la porte de bordé, dans la réalité les
embarcations). Une fois sur place, il est très difficile d'y arriver. Une source de confusion a été le fait que le Responsable du Plastron a tenu fort justement à faire ses groupes à l'avance, chaque groupe devant avoir un ou deux accompagnateurs. Il faut se rappeler que le plastron était constitué de jeunes (mineurs pour une bonne part), provenant de différentes régions. De plus les deux personnes de l'encadrement ont tenu à partir avec eux, ainsi qu'une infirmière. A signaler un problème important : la gestion simultanée d'un exercice et d'une situation réelle. Compte tenu de la météo sur zone, l'évacuation réelle de nos passagers demandait une concentration totale. Avec à mes côtés le Directeur de l'Exercice et son Adjoint, il m'appartenait de veiller à ce que cette évacuation se déroule dans les meilleures conditions. Nous n'étions pas à l'abri d'un accident, qui aurait nécessité la mise en oeuvre rapide de secours. Un certain nombre de décisions ont été prises au fur et à mesure du déroulement de l'exercice, en accord avec le Directeur de l'Exercice embarqué : la poursuite de l'évacuation des passagers par les vedettes par exemple. Il avait été envisagé dans un premier temps de tout arrêter. Il m'était donc difficile de répondre à un certain nombre de sollicitations, y compris en provenance de la cellule de crise CMN, qui relevaient véritablement de l'exercice. L'arrivée de l'EEI en pleine évacuation des passagers a été assez perturbante. Le Commandant de cette équipe s'est présenté à moi comme le représentant du Préfet, et a voulu tout de suite prendre les choses en main, compte tenu du danger que représentait le navire pour l'environnement. J'ai du lui demander de rester à l'écart, le temps de finir l'évacuation. Il a fini par l'accepter, mais cela a généré une certaine tension entre nous , jusqu'à ce que nous prenions le temps de clarifier notre rôle respectif : à moi la direction de l'évacuation et à lui celle du déséchouement et du remorquage. |
Le rôle de l'EEI (Equipe d'Evaluation Intervention) doit être à mon avis mieux défini. Au cours du "debriefing" qui a suivi l'exercice, il a bien été précisé par le Préfet Maritime qu'elle ne prenait pas la Direction des opérations, celle-ci restant de la responsabilité du Capitaine tant qu'une mise en demeure formelle n'avait pas été adressée à la Compagnie. Le Commandant de l'EEI est le représentant du Préfet, son rôle est de lui fournir information et diagnostic et non de se substituer à l'Etat Major du navire. Il semble que l'EEI au cours de l'exercice se soit comportée comme si l'équipage du navire n'était plus opérationnel (ce qui doit quelques fois arriver). Il a fallu se partager les rôles pour les prises de remorques, et je ne suis pas sûr que la présence de deux équipes aux habitudes de travail très différentes ait facilité les choses. C'est à mon avis l'une des raisons de l'échec de la prise de remorque à l'avant. |