La STEEL QUEEN a quitté Oxelösund chargé avec des rouleaux d'acier, sans pilote. Le port et la baie extérieure étaient couverts par de la glace brisée. Le commandant et l'officier de navigation (officier polyvalent) étaient sur la passerelle. Quand le bateau, après avoir quitté le port, aurait dû tourner sur un alignement de l'arrière, il n'était pas possible de voir les marques car le soleil scintillait. La première bouée sur tribord n'était pas visible mais le commandant vit un espar vert sans marque supérieure qui a été censée être laissé sur bâbord. Il a pensé que c'était la première bouée. À environ 1615 le 20 mars 2005 le STEEL QUEEN s'échouait sur un banc de 4,3 m du mauvais bord de la première bouée verte, qui était une bouée lumineuse. Plus tard il s'est avéré que les deux premières bouées, une à bâbord et une à tribord, étaient enfoncées sous la glace et ainsi non visibles de la passerelle du bateau. L'échouement a eu lieu à la position 58°40'.8 N 17°09'.0 E. |
Lorsque la nuit est tombée, la lumière de la bouée verte sous la glace a été visible du bateau à faible distance sur tribord. Plus tard, les deux bouées non vues sont devenues visibles quand la glace a bougé et s'est dispersée. La bouée qui a trompé le commandant s'est avérée être la deuxième bouée verte, un espar. La différence entre un espar et une bouée lumineuse est évidente et aurait dû être remarquée. La route suivie lors de l'échouement devait être environ du 076° au lieu du 091 indiqué par l'alignement avec la bouée espar très proche sur bâbord. Ainsi la différence de route étant d'environ 15°, ce qui aurait du inquiéter le commandant s'il avait jeté un coup d'oeil sur le compas. L'espar, qui était la deuxième bouée verte, est situé 3,5 encablures plus au large que la bouée lumineuse qui était noyée sous la glace. Le commandant aurait dû aisément le remarquer s'il avait regardé l'image radar. Il y avait la terre sur l'arrière avec une usine qui a fait un excellent écho radar. |