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Rapports du B.E.A. MER (suite)



Le BEA Mer a publié une nouvelle série de rapports techniques (communiqué du 02/11/06) dont plusieurs ont attiré notre attention.

  1. Deux abordages commerce/ pêche.


  2.        L'obligation d'une veille permanente et rigoureuse est rappelée, et dans un des cas, le fait qu'un officier, de surplus peu expérimenté, ait été laissé seul à la passerelle dans les eaux du PAS DE CALAIS est dénoncé.

  3. Rapport annuel 2005.


  4.        On y note : la mise en place d'une Configuration Européenne du "Marine Accident Investigators International Forum" le E.M.A.I.F.La publication d'un projet de directive européenne sur les enquêtes après accident. On voit donc que le côté européen des choses s'accentue.

  5. Récapitulatif des synthèses d'événements de mer.


  6.        Rappelons que les fiches de synthèses sont établies dans un but éducatif et de retour d'expérience à la suite d'événements n'ayant pas fait l'objet de rapports plus détaillés. Destinées par exemple aux élèves des lycées maritimes ou des écoles de marine marchande leur rédaction a été grandement améliorée. Des titres accrocheurs (Marée Dramatique...Un navire qui rentre sans son équipage ... .Naufrage pour un joint) et quelques phrases bien senties "Les V.F.I. sont des vêtements de survie, il ne faut pas les laisser dans l'armoire à linge familiale " piquent l'attention du lecteur.

           On y note le nombre élevé d'abordages commerce/pêche ( 5) et le même nombre entre pêcheurs.

           Les principales causes notées par le BEA mer sont un défaut de veille nautique (effectifs insuffisants, exécution de tâches administratives ou commerciales en passerelle) et une prise en compte insuffisante du R.I.P.A.M. (il n'y a pas de prioritaires il n'y a que des privilégiés).

  7. Peu de temps après le BEA a sorti son rapport sur le dramatique naufrage du Bugaled Breizh.


  8.        Pour le BEA l'accident serait dû à une "croche molle" mal gérée par le patron. Cela a provoqué la colère des familles, dont l'AFCAN respecte la douleur. N'étant pas experts en apparaux de pêche nous ferons une seule remarque : sous-marin ou pas, la seule chose qui semble avérée à la lecture des rapports est que la porte de communication entre les emménagements et la machine était ouverte. Ceci étant, loin de nous l'idée de donner des leçons, et dans la marchande tous ceux qui ont navigué sur des ROROs savent le mal que l'on a à garder fermées les portes devant l'être à la mer (confort, accès machine, etc.).

Cdt C.LOUDES.

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